Cecile Quenum - Traces de Lumiere
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Interview par Luca Alu

23/3/2021

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Photo
En mars 2020, en plein confinement,  je répondais à une interview de Luca Alu pour un travail scolaire.  En retombant sur mes notes, j'ai eu envie de vous la partager ici !

 Comment a-tu débuté la photo ?

J’ai commencé la photo à 10 ans.  Je suis un jour entrée dans un labo photo des parascolaires d’Uccle et j’ai été fascinée par le développement d’une photo sur papier, je me suis inscrite aux parascolaires et ça a occupé mes loisirs jusqu’à mes 18 ans.  Ensuite j’ai choisi d’étudier la photo en études supérieures

En quoi la photographie est-elle un moyen d’expression pour toi ?  

Enfant et adolescente, j’ai utilisé la photo pour garder une trace de ce que je trouvais beau et intéressant.  J’apportais mon appareil partout, à l’école, en balade.  Je photographiais mes copines dans ma chambre ou dans la leur, éclairées par des lampes de bureau. J’ai vite été fascinée par l’humain, et par l’envie d’apprivoiser la lumière, naturelle ou artificielle. La photo était, à ce moment, le moyen de capter mon univers et d’apprivoiser la beauté .  

Penses-tu que les photographes de demain vont devoir se réinventer au vu du développement et de la facilité d’accès des nouvelles technologies (smartphones) ?

Ca dépend ce que l’on met dans le terme « photographes » .  Ce mot recouvre maintes réalités complètement différentes. Un photographe de portrait, un photographe sportif, un photographe de mariage,  un photo-reporter, un photographe publicitaire, un photographe artiste, ne vivent pas les mêmes réalités, n’ont pas besoin du même matériel, n’apportent pas le même service au monde.  L’appareil n’est qu’un outil, l’accès à un outil ne fait pas de quelqu’un un artiste ou un technicien compétent.  La photographie professionnelle nécessite et nécessitera toujours un matériel spécifique et adapté, et sa maîtrise.  On ne pourra jamais couvrir un match de foot avec un smartphone.
En tant que professionnel, ce qu’il faut, c’est être capable de se positionner sur le marché que l’on convoite, proposer un travail, un regard, une qualité technique, un savoir-faire,  un traitement d’image spécifique, un relationnel et un produit/service adapté aux besoins actuels. Et tout cela n’a absolument rien à voir avec l’accès aux nouvelles technologies.  Dans mon métier par exemple (photographe portraitiste) , les familles et personnes qui viennent chez moi possèdent des smartphones et même parfois de très bons appareils.  Ce qu’ils recherchent en venant chez moi va bien au-delà des photos qu’ils peuvent faire eux-mêmes.

Penses-tu qu’une photographie peut faire évoluer les consciences ?

Oui je pense, en ce sens qu’elle peuvent mettre en lumière et en image une évolution, celle des lieux, celle de la planète (je pense à la série « la terre vue du ciel de Yann Arthus Bertrand, qui datant de 1999 a fixé un monde qui n’existe plus comme ça aujourd’hui),  Elle permet de voir ce qui se passe loin de nos yeux aussi, dans d’autres contrées.  Elle peut également montrer des injustices, ou contribuer à la prise de confiance en soi.  La photo est un outil puissant.

La période de pandémie actuelle est-elle une inspiration ou un frein pour le développement de tes photos ?

En ce qui me concerne, l’arrêt  des mes activités professionnelles pour incompatibilité avec le confinement  et la distanciation sociale m’a donné du temps pour réfléchir à ce que j’aime vraiment dans mon métier. A ce qui est mis en péril aussi par la pandémie dans ma manière de travailler.  Je travaille plus sur mes outils de communication que sur la création photographique en ce moment, mais par contre je me projette dans un avenir professionnel un peu différent.  Pour avoir repris un peu le reportage (à titre personnel), j’en viens à aimer de plus en plus cet aspect « témoignage de ce qui est » de la photographie et d’avoir envie d’exploiter cet aspect-là.  Et aussi l’envie de développer des projets plus personnels, destinés justement à favoriser la prise de conscience à travers des thématiques qui m’intéressent : le féminisme, le racisme, la question du genre .  Cette période de confinement me fait beaucoup écrire , des textes, mais aussi toutes les idées qui me viennent en tête des sujets que j’ai envie de développer à travers la photo.  Mon « après » sera plus personnel je crois.





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